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Gilles Gandy : vivons nous sous influence ?

influence et manipulation extérieure


Vivons-nous sous influence ? Une question souvent éludée par le biais d'une belle vitrine démocratique nous laissant penser, à travers sa façade, que notre libre arbitre est respecté, que nous percevons notre vie et nos épreuves objectivement.

Gilles Gandy, pionnier de la médecine symbolique avec sa compagne Rose, nous invite à examiner cette question cruciale. Dans leur ouvrage « Les trois épreuves qui attendent l’humanité », ils nous invitent à un voyage introspectif inattendu, à la rencontre des trois grandes épreuves de l'humanité.


les trois épreuves de l'humanité


Créature vs créateur : une prise de conscience puissante

Tout au long de sa vie, chacun traverse des expériences qui le poussent vers des prises de conscience profondes. Gilles Gandy en fait l'expérience lors d'une de ses introspections, où il rencontre une incarnation paisible du Diable. Celui-ci lui révèle qu'il n'agit que selon sa nature et ajoute : « Sans moi, l'humain ne choisirait pas de vivre. » Cette déclaration énigmatique incite Gilles à une réflexion intense sur le sens de notre existence et les choix que nous faisons.

Chaque jour, nous devons décider : être créature ou créateur. Être créature signifie se plier, obéir, dépendre et se soumettre à des autorités extérieures, renonçant ainsi à notre liberté de choix. Être créateur, en revanche, c’est choisir de vivre, assumer la responsabilité individuelle de ses choix et actions, et ne plus dépendre de l’extérieur. Le Diable, dans cette logique, n'est pas un ennemi, mais un catalyseur nous poussant à choisir notre véritable statut. Dans certains aspects de notre vie, nous pouvons nous sentir créateurs, tandis que dans d’autres, nous sommes créatures, soumis à des autorités extérieures, attendant peut-être un sauveur.

Dans tous les cas, cette prise de conscience nous invite à remettre en perspective nos façons de fonctionner et à analyser qui nous choisissons de suivre. Vivons-nous selon notre cœur, notre souveraineté intérieure ou sommes-nous influencés par des forces extérieures qui dictent nos choix ?

influence du diable sur l'homme


Les trois causeurs de mort

Il semble raisonnable de supposer que la conscience pourrait croître avec l’âge et que, compte tenu de nos avancées technologiques et médicales, notre longévité et bien-être devraient suivre une trajectoire similaire. Cependant, malgré l’augmentation générale de l’espérance de vie, nous faisons face à une croissance de maladies chroniques, de troubles mentaux, de burn-out et d’infertilité. Cette situation vient contredire l’idée que notre confort et notre savoir améliore notre qualité de vie. On pourrait alors croire que quelque chose sabote notre bien-être, entraînant un déclin prématuré de notre santé.

C’est finalement dans la tradition taoïste que Gilles trouve un écho à ses propres réflexions et fait un lien entre ce concept ancien et la réalité contemporaine de nos sociétés. En effet, les taoïstes parlaient de "trois cadavres", des forces psychiques emprisonnées en nous qui chercheraient par tous les moyens à nous détruire pour se libérer. Ils affecteraient notre liberté de choix et notre développement personnel, ralentissant ainsi notre évolution spirituelle et nous inciteraient à nous autodétruire. Ces trois personnages se nomment : le vieux bleu, la demoiselle blanche et le cadavre sanglant. Pour mener à bien leur projet, ils nous attaqueraient sur les plans physique, mental et émotionnel, autrement appelé la trinité corps, âme et esprit. Gilles Gandy explore ce concept plus en profondeur dans son ouvrage intitulé : « Les trois épreuves qui attendent l’humanité ».

Gilles Gandy trois épreuves qui attendent l'humanité



La folie du vieux bleu

Le vieux bleu est associé à l’esprit, au corps mental et se situe au niveau de la tête. Il influence la notion de savoir et d’ignorance, étant responsable du jugement, des croyances et des idées narcissiques perverses. C'est une sorte de dictateur qui nous pousse à croire que la connaissance est la clé, et que des diplômes sont nécessaires pour prouver notre intelligence, sous peine d'être jugé stupide.

Il joue également le rôle de l’égo, s’appropriant des états existentiels et se qualifiant de toujours plus d’adjectifs. C’est le fameux « je suis ». La tête cherche constamment à exister et s’attache à des étiquettes et des identités. Cela vient parasiter nos pensées, créer des déséquilibres mentaux et insinuer des doutes, allant jusqu’à remettre en cause notre identité, y compris notre identité biologique d’homme ou de femme. Les « je suis » prennent toute la place, souvent au détriment de la réalité.

Le mental est désormais tellement prégnant qu'il dirige le monde, transformant les guerres autrefois territoriales en conflits idéologiques. Paradoxalement, comme le souligne Gilles, nous ne pouvons plus aujourd’hui faire confiance aux politiques, aux scientifiques et aux médias. Autrefois, la théorie et la croyance étaient suivies par l'expérience pour valider ou invalider ces croyances. De nos jours, les expériences peuvent être manipulées, et les croyances sont présentées comme des faits réels, même lorsqu’elles sont fausses, afin de manipuler les gens ou les rallier à une cause. Et nous finissons très souvent par croire aveuglément des choses que nous n'avons pas nous-mêmes expérimentées, influencés par ces autorités extérieures. De plus, s'opposer à ces courants de pensée attire les foudres des « sachants ». Cette dichotomie entre la valorisation de la connaissance et la manipulation de cette même connaissance engendre une confusion mentale profonde, nous laissant en proie à des croyances erronées et à une perte de repères.

le vieux bleu


La sournoiserie de la demoiselle blanche.

La demoiselle blanche est  associée à l’âme, au corps émotionnel et se situe au niveau du cœur. Contrairement à ses deux comparses, elle semble inoffensive, mais les apparences sont trompeuses. Fourbe et manipulatrice, elle est parfois dure à repérer et agit sous couvert de bienveillance et de bien-pensance, pour pousser indirectement à faire le mal.

Prenons un exemple concret : imaginons des dirigeants imposant un acte médical à la population. Pour valoriser les personnes coopératives, on leur délivrerait un laissez-passer prouvant leur innocence, tandis que les récalcitrants seraient privés de leurs libertés de travailler, de se déplacer, voire de vivre. À coup de discours culpabilisants et accusateurs, et sous prétexte de « c’est pour votre bien », ces dirigeants appliqueraient des mesures restrictives et liberticides, divisant la population en les montant les uns contre les autres.

La demoiselle blanche joue donc sur la notion d’innocence et de culpabilité, un concept que nous, seuls mammifères, cherchons à prouver. Cette quête résulte probablement de milliers d’années de conditionnement qui nous incitent à jouer le jeu de la dualité, à établir des distinctions nettes entre le bien et le mal, et à créer continuellement des rôles de "gentils" et de "méchants".

D’ailleurs, ne dit-on pas que si nous sommes bons et innocents, nous irons au paradis ? Sinon, nous savons où cela conduit. Mais en voulant faire le bien, nous pouvons être tentés de faire le mal, cherchant à nous conformer au groupe et acceptant des choses parfois impensables, simplement parce qu’elles sont dictées par des figures d’autorité extérieure. Comme pour le vieux bleu, cette méthode est depuis longtemps utilisée pour manipuler les populations. En projetant le mal sur les autres, en désignant un coupable, il devient facile de se présenter comme le bien, l’innocent, le sauveur, même si la réalité est souvent tout autre.

la demoiselle blanche

 

La destruction du cadavre sanglant.

Le cadavre sanglant est associé au corps physique et se situe au niveau du ventre et du bas-ventre. Il incarne la notion de puissance et d'impuissance, influençant directement ce que nous sommes capables de faire ou non. Ce personnage se manifeste par la pression ressentie lorsque l'on se sent limité ou incompétent, engendrant souvent dépression ou un combat épuisant pour surmonter ces sentiments. Il attaque le corps en provoquant la détérioration physique à travers divers facteurs tels que les addictions, la malbouffe, et le manque d'exercice physique.

Il est également responsable des divers maux corporels comme les problèmes rénaux, gastriques, les troubles liés aux organes sexuels, l'obésité, et la dégradation de notre bien-être général. Dans notre société moderne, il se manifeste à travers les éléments qui nuisent à notre santé : les pesticides, la surconsommation de médicaments pour des maux mineurs, la glorification de la fast-food, et les perturbateurs endocriniens.

De manière plus subtile, il se reflète aussi dans des aspects comme les limitations de vitesse incohérentes sur les routes, qui restreignent nos déplacements. Cette analogie entre la voiture et notre corps physique illustre comment notre liberté de mouvement est limitée et comment nous sommes souvent privés de la possibilité de choisir ou de nous informer librement.

le cadavre sanglant

 

L’influence de ces causeurs de mort en France.

Gilles Gandy nous invite à examiner la corrélation entre les couleurs associées à ces entités et notre pays. Le (vieux) bleu, le blanc (la demoiselle blanche) et le rouge (le cadavre sanglant) figurent sur le drapeau français, suggérant que la France est profondément marquée par ces énergies. Cela pourrait expliquer la lourdeur ambiante et la tension collective croissante que beaucoup ressentent depuis un certain temps. Les corps sont épuisés, les esprits surmenés et les cœurs saturés, sans oublier les décisions incohérentes, illogiques, voire absurdes de nos dirigeants. Parfois, on se croirait même dans une pièce de théâtre burlesque grandeur nature.

Mais Gilles propose une analogie intéressante afin de nous aider à rester optimistes : dans le yin (la partie noire), il y a toujours une touche de yang (le blanc), et dans le yang, une touche de yin. Cela signifie que, même en explorant profondément le yin, on rencontrera inévitablement du yang . De même, en plongeant dans le matérialisme, on retrouvera finalement l’esprit. En ce qui concerne la France, bien que les épreuves actuelles soient dramatiques, elles peuvent également être initiatiques. Malgré l'ancrage du matérialisme et du scientisme, une grande prise de conscience peut émerger. Cependant, Gilles souligne qu'avant d'atteindre le collectif, il est crucial de commencer par le changement individuel. Chaque personne contribue à l’égrégore collectif avec ses pensées. Si celles-ci sont anxiogènes et orientées vers la peur, cela influencera le collectif et la matière. En fin de compte, ce qui est à l’extérieur n’est autre que le reflet de ce qui se passe à l’intérieur.

la france sous l'influence de forces négatives


L’épreuve du feu : une porte vers une conscience supérieure.

Actuellement, ces énergies sont aussi à l’œuvre un peu partout dans le monde, car l'humanité aurait une porte de conscience à franchir. Gilles évoque notamment les prédictions de Rudolf Steiner, un philosophe autrichien des années 1920, qui prévoyait le retour de Lucifer et d’Ahriman (les deux aspects du vieux bleu), des antéchrist responsables de l'inversion des valeurs, de la confusion et du chaos avant l'émergence de l'énergie christique (la conscience). Nous serions donc dans cette ère luciférienne, que nous devons traverser pour nous éveiller. Une sorte d’épreuve du feu, et ces trois causeurs de morts représentent les épreuves individuelles et collectives qui nous devons affronter sur notre chemin spirituel. Ils visent ainsi, à élever notre conscience et ce, tout au long de notre vie.

N’est-ce pas justement le principe fondamental de notre incarnation ? L'âme cherche à s’expanser, avoir la pleine conscience de sa divinité, d'où la nécessité pour elle de revenir régulièrement dans la matière. La contrainte du corps est un moyen efficace d'éveiller cette conscience. Nos contraintes nous poussent à faire des choix, et c'est en acquérant la conscience, plutôt que la simple connaissance, que nous apprenons vraiment. Et nous pouvons ensuite faire des choix éclairés, « en notre âme et conscience ». Ces choix ne sont plus dictés par des influences extérieures, mais résultent d'une compréhension intérieure acquise par l'expérimentation.

Par ailleurs, la notion de dualité est souvent erronée, car l'un ne peut exister sans l'autre. L'interdiction ou la suppression de quelque chose est une volonté humaine et ne tient pas compte de ce que l'âme est venue expérimenter. L'univers ne nous juge pas comme bons ou mauvais, coupables ou innocents, sages ou ignorants. Il nous invite à expérimenter et à en tirer des leçons pour évoluer de l'intérieur. L'univers n'a pas d'état d'âme, qui est propre à l’être humain, et va donc venir nous aider dans nos expérimentations, sans jugement. Faire des erreurs est acceptable, mais persévérer dans cette voie est une influence du Diable –comme Gilles le décrit.

éveil des consciences


Les conseils et la vision de Gilles Gandy.

Gilles nous propose plusieurs solutions pour nous aider à traverser ses épreuves :
  • Sur le plan physique, il recommande d'éviter les régimes stricts et les produits chimiques, transformés, toxiques ou addictifs, tels que les drogues, l'alcool et les médicaments de confort (antidépresseurs, anxiolytiques). Il est plutôt essentiel de se nourrir de ce qui nous procure du plaisir et d'écouter les besoins réels de notre corps.
  • Sur le plan mental et émotionnel, il conseille d'éviter les contenus violents ou pornographiques ainsi que les informations qui nous éloignent de la réalité. Il recommande de ne pas se culpabiliser ni de juger les autres, et de ne pas se laisser influencer par les jugements ou autorités externes. Il souligne l'importance de choisir consciemment si l'on souhaite rester une simple créature ou devenir un créateur de sa propre vie. De plus, il est bénéfique de passer du temps dans la nature, de se faire des surprises, de s'adapter aux nouveautés, de faire preuve d'humour, et de ne pas chercher à contrôler son corps et sa vie uniquement par la pensée. Ces pratiques favorisent le bien-être et permettent à l'intuition de se manifester plus clairement.

Concernant la politique et le changement social, Gilles note que bien que beaucoup de personnes se sentent encore insuffisamment représentées dans la société, une prise de conscience croissante est en train d'émerger. Il insiste sur le fait que le véritable changement viendra de l'intérieur, par la transformation personnelle, et non par une force extérieure. Selon lui, ce n’est pas une lutte contre une personne en particulier qui détient le pouvoir, mais plutôt une énergie collective, partagée et circulant d'esprit en esprit parmi tous les individus.

En définitive, l'ouvrage de Gilles Gandi, loin de n'être qu'un coup de gueule dissident, se révèle être un appel vibrant à l'éveil des consciences. Il nous incite à regarder en nous, à identifier nos propres dictateurs internes et à les combattre. Car ce n'est qu'en choisissant d'être créateur, en affirmant notre libre arbitre, que nous pourrons véritablement évoluer et faire face aux trois grandes épreuves de l'humanité. En somme, un ouvrage à lire et à méditer pour tous ceux qui aspirent à un monde plus libre, plus conscient et plus humain.







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