L'alimentation est devenue un sujet de société central, où manger ne se résume plus à se nourrir, mais où chaque bouchée est désormais une décision qui peut avoir des conséquences tant sur notre santé que sur notre planète.
En cette année 2025, la France, à l'image de nombreux pays occidentaux, se retrouve face à une problématique de taille : 8,6 millions de personnes souffrent d'obésité, et de nombreuses autres sont menacées par des maladies liées à un système immunitaire affaibli, souvent à cause de leur surpoids.

L’impact de la "malbouffe" : quand la nourriture devient notre pire ennemi
La "malbouffe" s'est glissée dans nos habitudes, au point de devenir omniprésente. Les additifs alimentaires, les OGM, les édulcorants, les colorants, et autres substances transformées ont envahi nos assiettes. Les exhausteurs de goût et les conservateurs sont devenus des alliés du marketing alimentaire agressif, séduisant les consommateurs à chaque coin de rue. Mais cette séduction a un coût : nos habitudes alimentaires, loin d'être naturelles, minent peu à peu notre santé.
Bernard Mercier, expert en nutrition humaine, nous met en garde contre ces nouvelles coutumes alimentaires. Selon lui, il est crucial de réajuster notre alimentation pour retrouver un équilibre plus naturel. Et si nous étions réellement ce que nous mangeons ? Ne serait-il pas temps de repenser notre manière de consommer ?

Redécouverte de l'instinct alimentaire
Bernard Mercier prône une approche résolument différente. Selon lui, notre instinct alimentaire n’a pas disparu ; nous en avons simplement perdu l'usage. Pour lui, il est essentiel de redécouvrir cet instinct afin de guider nos choix alimentaires vers des produits non transformés. Cela implique de revenir à une consommation de fruits, légumes, et autres produits tels que la nature nous les offre.
L'observation de la manière dont notre corps réagit à ces aliments bruts est une clé pour comprendre ce dont nous avons réellement besoin. Cette variabilité des perceptions sensorielles est un retour à l'essentiel, une manière de laisser notre corps nous guider vers ce qui est bon pour nous.

Accompagnement vers un mieux-être : l'approche de Bernard Mercier
Fort de ses 30 ans d'expérience, Bernard Mercier a fait de l'accompagnement de vie face à la douleur son cheval de bataille. Pour lui, chaque douleur est le signe d'une erreur quelque part dans notre mode de vie. En réapprenant à écouter notre instinct alimentaire, nous pouvons lever ces douleurs et restaurer nos capacités vitales.
Bernard propose des stages et un suivi personnalisé pour aider chacun à retrouver ce chemin vers une alimentation plus naturelle. Son approche n'est pas de lutter contre les addictions alimentaires, mais de proposer une nouvelle perspective, celle d'un plaisir sain et naturel qui dépasse de loin celui des aliments transformés.

Révolution alimentaire ou simple retour au bon sens ?
La démarche de Bernard est une véritable révolution, surtout sur le plan psychique. Elle remet en cause des décennies d'habitudes alimentaires et propose un retour à une alimentation naturelle. Cela implique de consommer des aliments tels que la nature les a conçus, sans transformation excessive qui altère leurs bienfaits intrinsèques.
Pour Bernard, il ne s'agit pas simplement de prôner le crudivorisme, mais de réintroduire des aliments naturels dans notre quotidien. L'idée est d'opter pour des aliments qui sont en parfaite adéquation avec notre code génétique et qui répondent réellement aux besoins de notre organisme.

La viande : un aliment sous le feu des critiques
La question de la viande est au cœur de nombreux débats alimentaires actuels. Beaucoup prônent une réduction, voire une éradication totale de la consommation de viande, en raison de son impact écologique et éthique. Cependant, Bernard Mercier met en avant une approche plus nuancée. Selon lui, la viande faisait partie de l'alimentation de nos ancêtres et peut encore trouver sa place dans notre alimentation moderne, à condition d'être consommée avec modération.
Il propose une consommation de viande basée sur les saisons et les besoins réels du corps, observés à travers l'instinct alimentaire. Il ne s'agit pas de bannir la viande, mais de la consommer de manière responsable et en accord avec nos besoins physiologiques.

La médecine alternative et la répression institutionnelle
Le retour à une alimentation naturelle s'accompagne souvent d'un intérêt croissant pour les médecines alternatives. Cependant, ces dernières années ont vu une montée des critiques envers ces pratiques, parfois assimilées à des mouvements sectaires. En 2023, Thierry Casasnovas, figure emblématique du crudivorisme, a été classé par la Miviludes parmi les organisations à potentiel sectaire.
Cette stigmatisation fait écho à une méfiance envers les pratiques qui s'écartent de la médecine allopathique. Pourtant, comme le souligne Bernard Mercier, ces approches alternatives répondent à un besoin croissant de remettre en question un système de santé qui ne satisfait pas tout le monde.

Une nouvelle perspective sur l'alimentation
En définitive, l'alimentation est bien plus qu'une simple question de choix personnels. Elle reflète notre rapport à la santé, à l'environnement, et à notre rapport au monde. En nous tournant vers une alimentation plus naturelle, nous faisons le choix de respecter notre corps et notre planète. Ce chemin n'est pas sans défis, mais il offre la promesse d'un avenir plus sain et plus équilibré.
L'alimentation est une invitation à redécouvrir notre instinct, à écouter notre corps et à faire confiance à la nature pour nous guider vers le meilleur chemin possible. Bernard Mercier nous invite à emprunter ce chemin avec curiosité et bienveillance, pour nous-mêmes et pour ceux qui nous entourent. En ce sens, nous sommes véritablement ce que nous mangeons, et chaque choix alimentaire est une opportunité de réaffirmer cette vérité fondamentale.
Fiocco
Bonsoir, merci pour cette belle vidéo . Ce Mr est magnifique tout comme Thierry. Je suis OK avec lui sur tout, sauf sur la viande je ne peux pas contribuer à tuer nos frères du règne animal. Je n’en mange pas et pas de carence en B12. Gratitude à vous deux pour toutes ces informations.
Amina
Bonjour à vous Jessica et tout le monde
Bel article, bien conçu, bien écrit, sachant pondérer et mettre en perspective plusieurs aspects de la question.
J’apprécie l’effort d’ouverture et le ton est souple, cet article peut donc inviter à discussion, à débattre en paix.
Super! Et Merci de tout cœur ! Bravo Amdecine!
Ange
Merci pour ce contenu , je mange sans viande depuis 30 ans et je suis contente que ce monsieur prône encore la viande car on vient de découvrir chez moi une grave carence en B12 que j espère pouvoir réajuster car lorsque on tombe trop bas, les conséquences peuvent être irréversibles. Restons vigilants. Cordialement
Ange
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Ange
Merci pour ce contenu , je mange sans viande depuis 30 ans et je suis contente que ce monsieur prône encore la viande car on vient de découvrir chez moi une grave carence en B12 que j espère pouvoir réajuster car lorsque on tombe trop bas, les conséquences peuvent être irréversibles. Restons vigilants. Cordialement